La Ligue a condamné «les poursuites contre les militants politiques et civils et l’arrestation des citoyens pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression et à la mobilisation».
La Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme (Ltdh) a condamné «Les restrictions aux libertés, les violations des droits de l’homme et les campagnes d’intimidation menées par les autorités contre les opposants».
La ligue a également condamné, dimanche, dans un communiqué, «les poursuites contre les militants politiques et civils et l’arrestation des citoyens pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression et à la mobilisation». L’ONG appelle «toutes les forces démocratiques et des droits de l’homme à se rassembler autour d’un programme commun pour faire face aux défis actuels».
A l’issue de sa réunion tenue les 9 et 10 septembre, l’organisation a dénoncé «les restrictions persistantes faites à la liberté d’expression et à la presse, ainsi que la mainmise du pouvoir sur les médias publics», réitérant son appel «à annuler le décret n°54, à reconsidérer le rôle des organismes de régulation indépendants et à libérer les médias publics de l’emprise de l’exécutif».
La Ltdh a fermement condamné «l’asservissement du pouvoir judiciaire par le pouvoir politique, appelant à renoncer aux mesures qui affectent l’indépendance réelle du pouvoir judiciaire».
Elle a, par ailleurs, souligné «son opposition à la dérive du processus politique par l’instauration d’un régime autoritaire dans lequel le pouvoir exécutif domine le reste des autorités et des instances indépendantes et de régulation». La Ligue a, en outre, dénoncé «les violations commises contre les détenus politiques, exigeant leur libération et l’annulation des poursuites dont ils font l’objet, fustigeant des accusations infondées et un redéploiement de l’appareil répressif de l’Etat contre les opposants politiques et les voix indépendantes».
La Ltdh a exprimé «sa solidarité avec le peuple tunisien au moment où la crise économique s’est aggravée, exhortant les autorités compétentes à assumer leur responsabilité dans la gestion de la crise et la défense des droits économiques et sociaux».